Saint-Alban-les-Eaux, Vendredi 29 Mars 2024, 10 °C , Ensoleillé

42370 Saint-Alban-les-Eaux
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Saint-Alban-les-Eaux, un passé thermal...

Une légende veut que St Alban premier martyr de la foi en Angleterre, avait pour désaltérer ses bourreaux qui le conduisait au supplice, fait jaillir sur son chemin une source miraculeuse qui acquit par la suite la réputation de guérir les malades.

C’est au beau milieu du vignoble de la Côte Roannaise que jaillit une eau reconnue naturellement gazeuse en 1878. Ainsi on ne peut pas parler du village sans parler de ses sources antiques.

Jadis coiffées des cloches de cuivre bridées et scellées à la margelle empêchant le joyau tant convoité de s’écouler dans la « Montouse », couvertes d’un grand chapiteau blanc sous lequel Mme Bergeron gardienne du lieu offre selon étrenne, un verre d’eau des puits aux curistes et touristes qui s’abandonnaient à flâner le long de la rivière, bordée de hauts platanes, errant ainsi jusqu’au jardin anglais, où confortablement installés ils pouvaient trouver repos.
Station thermale réputée dés l’époque gallo-romaine, le village connut ses heures de gloire au 19ème siècle. Chaque année pendant les trois mois d’été la petite bourgade accueillait jusqu’à 1500 curistes par saison. Ces eaux se prenaient alors avec succès, soit en dégustation, soit sous forme de douches ou de bains vapeur à base de gaz carbonique et d’eau minérale.

L’ambiance de liesse perpétuelle qui, sous la seconde restauration fut celle de la petite station révélée dans la correspondance d’une curiste, « Mme De Sévigné » dit-on, qui exprimait sa résolution d’aller demander à Vichy le repos réparateur rendu nécessaire par cette bruyante et permanente agitation !

On accourt dés lors de Lyon, de Paris. La création, en 1900, de la ligne de chemin de fer reliant Roanne à Boën fut une aubaine pour le village car le « tacot » permettait aussi à de nombreux promeneurs de rejoindre la station le temps d’une courte halte. Le village s’est ressenti de cette affluence de buveurs d’eau, les logements se multipliant entre 1870 et 1900, s’enrichissant de cinq hôtels : l’Hôtel Saint Louis, l’Hôtel de l’hydrothérapie, l’Hôtel des Eaux Minérales, l’hôtel Thermal, l’Hôtel des Princes auxquels on ajoutait la pension de famille de « Moncigny » (plus connu aujourd’hui sous le nom de Petit Prince) et les nombreuses chambres de fortune proposées par les villageois.

Comme dans toutes les stations balnéaires, les plaisirs du jeu vinrent s’associer à l’activité locale émergente, avec l’implantation de son casino où chacun pouvait se divertir mais aussi apprécier les représentations de troupes parisiennes lors des fêtes de nuit.

La période qui suivit fût propice aux compétitions sportives et plus spécialement aux sports mécaniques (c’est encore vrai aujourd’hui avec le traditionnel moto-cross), mais on organisait aussi des courses d’âne…

La seconde guerre mondiale vint mettre en sommeil l’établissement thermal, le Grand Hôtel et le casino.

Le peintre Jean-Puy (1876-1960) a séjourné  épisodiquement au cœur même du village, sur la place, face à l’église

Saint Alban est en plein essor. De nombreuses familles viennent s’installer sur la commune. La commune a réalisé un lotissement de 18 lots.

  • REFRESCO vient d’inaugurer une 5ème ligne de production.
  • RETAL a acquis deux nouvelles machines.

Avec le temps la commune a su se développer et attirer la population.